dimanche 22 janvier 2017

Négationnisme et Karabagh au coeur du débat


Article paru dans le "Dauphiné libéré" du dimanche 22 janvier 2017, sur les rencontres : Tables rondes (au cours de la matinée) et conférence (l'après-midi) organisées par "les Amis du Centre du Patrimoine Arménien" de Valence, qui ont permis au public invité d'être informé tant sur la loi anti-négationniste à l'ordre du jour du gouvernement français que sur le devenir de l'Artsakh, thèmes soumis à la réflexion des intervenants que furent Patrick Mandroyan (Avocat mais aussi juriste et spécialiste du Droit), Yériché Gorizian (juriste et professeur à l'Université de Lyon), et Nikos Lygeros que l'on ne présente plus ...
 débats orchestrés par notre ami Noubar Kechichian.


Présentation des intervenants par Noubar Kechichian
(tables rondes : loi anti-négationniste avec Patrick Mandroyan, Nikos Lygeros, Yériché Gorizian) 


Table ronde à propos de l'Artsakh, avec Patrick Mandroyan, Nikos Lygeros, Yériché Gorizian, Annie Romy Koulaksézian (à droite Claude Garoyan membre de l'association)  


Patrick Mandroyan présente une brillante analyse, très pointue, des raisons qui ont conduit au rejet de la loi de pénalisation du négationnisme du Génocide des Arméniens,  sans faire part de ses états d'âme quant à la fiabilité de certains motifs invoqués ...(il n'en dit rien mais n'en pense pas moins !)


Yériché Gorizian exprime ses convictions avec la véhémence que lui inspire, me semble-t-il, l'action dépourvue de réelle objectivité d'un gouvernement pour le moins "rétif" ... 


J'ai assisté à de nombreuses conférences de Nikos Lygéros qui m'ont, je dois le reconnaître, ouverte à de nouveaux horizons - et cette fois, le "décryptage" du processus qui a mené les arméniens dans le mur lors de leurs diverses tentatives fit apparaître comme une évidence, le manque total de stratégie qu'il aurait fallu mettre en place avant toute chose. Avec la simplicité qui le caractérise désormais, et que chacun souligne avec étonnement,  il fut néanmoins, brillantissime !


 L'après-midi sera consacré à la conférence concernant le "Patrimoine en tant que mémoire du futur".

Depuis longtemps sensibilisé au sort de l'Artsakh, qu'il a visité, Nikos Lygeros fait le point mais insiste sur le fait que ce serait une erreur fatale que de céder certains territoires vitaux pour la stabilité du pays (plaine d'une part et montagne de l'autre, lieux stratégiques s'il en est). Il est question, par ailleurs, de modifier le nom actuel "Haut-Karabagh" par  sa véritable appellation "Artsakh"

Ce bref aperçu n'a certes pas la prétention de résumer la conférence : c'est impossible - mais si vous voulez tout savoir, il faut venir la prochaine fois !

Il nous informe d'une étude actuellement en réflexion, en Arménie, sur la reconnaissance de l'Artsakh par elle.

Il en profite pour signaler - ce que beaucoup ignorait - que l'Arménie (ce si petit pays, dit-il avec une certaine tendresse) a proposé - et obtenu - que le 9 décembre soit instauré par tous les pays du globe, comme journée commémorative de TOUS les génocides !

Il dit souvent que nous avons des raisons d'être fiers de nous - et non de gémir sur notre sort ! Qu'il nous appartient d'aller plus loin, car nous en avons les moyens intellectuels ; mais que nous devons mieux cibler et travailler nos actions.

Et moi d'ajouter : mais qu'attendent nos "décideurs" pour faire appel aux ressources étonnantes, exceptionnelles, d'un homme aux facultés hors normes, prêt à nous aider de sa prodigieuse intelligence, comme il le fait déjà pour nombre de causes dont il s'occupe dans le monde !

Comme chaque fois, à l'issue de ses conférences, chacun quitte les lieux étonnés, surpris, admiratifs - navrés parfois qu'il n'y ait pas eu plus de public pour profiter d'enseignements aussi riches !

Je ne peux vous offrir qu'un bref aperçu de tout ce qui a été dit, également par des personnalités de Valence, mais je n'ai pas d'éléments détaillés les concernant.
Sans doute Noubar Kechichian s'en fera-t-il l'écho ?

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