samedi 8 janvier 2011

(pastel - Dzovinar)

 Chaque fois, indicible,
l'émerveillement envahit celui
que ses pas conduisent
le long de la promenade
qui longe la plage déserte
en ces derniers jours d'automne ;
rien n'est jamais pareil pourtant.
Aujourd'hui,
le ciel d'un bleu très doux
laisse sa traîne légère,
brodée d'un feston rose et or,
effleurer à peine les sommets mauves
d'une montagne lointaine ;
sur le sable gris veiné d'ocre pâle,
sans bruit, les vagues transparentes
inexorablement se succèdent,
pour venir mourir lentement
en un mouvement perpétuel ...

Etre immergé dans la beauté du monde
même quand le temps nous est compté
doit nous rendre heureux d'exister
ne serait-ce que pour vivre cet instant.

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